Innovateur
Leslie Carson est nutritionniste et détient une maîtrise en nutrition. Elle occupe actuellement le poste de directrice des Services d’alimentation et de nutrition au Whitehorse General Hospital (WGH). Elle possède 28 ans d’expérience dans le domaine des services d’alimentation. Passionnée par l’alimentation locale et les initiatives « de la ferme à la table », Leslie a été reconnue en 2011 comme innovatrice et championne par le Greenbelt Fund de l’Ontario et le magazine Foodservice and Hospitality pour ses efforts visant à incorporer des aliments locaux dans les menus hospitaliers. Depuis son arrivée à Whitehorse, elle a établi des partenariats avec des producteurs locaux ainsi qu’un programme de santé des Premières Nations, qui offre des aliments locaux indigènes aux patients du Yukon.
Yukon Hospital Corporation
La Yukon Hospital Corporation regroupe trois hôpitaux de soins actifs qui ont comme mission d’offrir des soins hospitaliers sous le sceau de la sécurité et de l’excellence. Sa communauté de plus de 500 fournisseurs de soins de santé et employés de soutien a pris l’engagement de toujours offrir la meilleure expérience possible aux patients. Whitehorse General Hospital est le principal centre de soins actifs du Yukon, tandis que les établissements de Dawson City et de Watson Lake permettent à de nombreux habitants de la province de recevoir des soins plus près de chez eux. Durant leur séjour à l’hôpital, les patients peuvent s’attendre à trois repas nourrissants et équilibrés par jour ainsi qu’à des collations, le tout sur un budget d’environ 12,79 $ par patient. À Whitehorse, le menu change quotidiennement pour inclure une variété d’aliments frais, y compris des menus diététiques et des repas traditionnels pour les patients membres des Premières Nations.
La Vision pour Nourrir la santé
Mon projet dans le cadre de Nourrir la santé, qui consiste à préparer des bouillons maisons à partir d’os pour nos patients devant consommer des régimes liquides, appuie le mandat de ce programme, tout en respectant les traditions alimentaires de nos patients autochtones.
En 30 années de carrière, il semble que j’ai toujours eu la chance de graviter autour d’organisations partageant les mêmes valeurs que moi. Je ne m’attends à rencontrer aucune barrière systémique dans le cadre de mon projet, car j’entends impliquer les acteurs clés et travailler dans le respect des limites des ressources physiques, financières et humaines de mon département. Travailler sur un projet qui bénéficie directement aux patients et aux résidents, et qui rend du même coup les employés des services alimentaires fiers de leur contribution, voici ce que j’appelle une situation « gagnant-gagnant ».
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